Participation

LA PARTICIPATION

Le socialisme, doctrine de ceux qui réclamaient la disparition de la propriété privée des moyens de production et le collectivisme pour tout, ce socialisme pur et dur, responsable de tant de souffrances, s’est dissout  dans l’idéologie du libéralisme libertaire, défendue par les thuriféraires du : « il est interdit d’interdire » et les encenseurs d’un internationalisme basé sur le droit accordé à la misère de gagner, sans cesse, du terrain.

Le libéralisme, doctrine de ceux qui  réclamaient la liberté, conformément à l’esprit des principes de 1789,  s’est dissout  dans l’idéologie, de l’ultra  libéralisme, défendu par les thuriféraires du tout marché et les encenseurs d’un mondialisme uniquement basé sur un profit qui ne peut profiter qu’aux profiteurs, installant ainsi durablement une misère à géométrie devenue invariable.

Deux choix  de société, usés, dépassés laissant les peuples, orphelins, sans repère, ni secours.

Deux idéologies tellement bricolées qu’elles ne ressemblent  à rien et ne proposent plus rien  que le laxisme, le défaitisme, l’attentisme, l’Atlantisme, c’est à dire l’abandon des souverainetés nationales, la mise sous tutelle des Etats, l’effacement des Nations.

Il existe pourtant des Gaulois irréductibles, voulant conserver leur édifice social et moral, pour continuer à y vivre dans la dignité et la sécurité. Des hommes et des femmes capables de dire non, capables de ne pas accepter un monopole venu d’ailleurs et qui tenterait d’abuser d’eux en  décrétant par exemple que l’intérêt général doit toujours céder devant l’intérêt particulier et l’intérêt national devant l’intérêt "impérial".

Il fallait bien qu’un jour, ces gens de bonne volonté se lèvent et disent non. Non à l’arbitraire, non à la domination d’une Nation sur les autres Nations, non à une globalisation dirigée par des groupes puissants, partisans d’une gouvernance financière mondiale. Il fallait  que ces Français retournent à cette vieille idée française  de l’association,  qui  permettra de mettre un terme à l’exploitation de l’homme par l’homme, à la domination mondiale d’une monnaie et à la dictature des marchés financiers.

Rejetant le vieux libéralisme et le socialisme écrasant, ils proposent la Participation cette autre voie, simple, digne et pratique qui seule peut enrayer la déperdition programmée  du patrimoine productif national. C’est par la coopération des volontés politiques et des différentes forces économiques et sociales  qu’un tel modèle peut réussir  à sauvegarder le tissu industriel propre à la France  et l’unité de son peuple  tant déchiré dans sa cohésion sociale.

Cette vieille idée française qui est celle de l’association, des Gaulois irréductibles ont fini par l’inscrire dans la déclaration des droits de l’homme devenue le préambule de leur constitution « tout travailleur a le droit de participer, par l’intermédiaire de ses délégués, à la détermination collective des conditions de travail ainsi qu’à la gestion des entreprises » et ils se battront, d’abord contre les éternels fossoyeurs  de la Nation  qui tentent de démailloter  la loi fondamentale et de  lui substituer un traité étranger,  ensuite, pour notre constitution ou ils ont inscrit, avec leur sang, la notion de solidarité, ciment de notre Nation, représentant notre volonté nationale émanant de la souveraineté nationale.

Ils se battront aussi pour que soit appliqué le triptyque de la participation que certains esprits ont dénaturé à souhait, selon leurs intérêts ou ceux qu’ils représentent :

*La participation à la gestion des entreprises qui n’est pas une option, mais constitutionnellement un droit qui permet de prendre part aux responsabilités

*La  participation au Capital, qui, s’il n’est pas un actionnariat à l’anglo-saxonne,  permet de d’empêcher l’OPA agressive qui déstabilise l’entreprise, les transferts d’activités qui appauvrissent notre capacité à produire et notre savoir- faire, les délocalisations toujours génératrices du chômage de masse.

*La participation aux bénéfices qui,  devenue une prime à la productivité détournée en une épargne salariale  s’est mise au service des marchés internationaux, et qui doit redevenir  une véritable force financière devant  s’investir là où l’intérêt national le demande.

Ces Gaulois  prétendent faire de la France ce qu’elle doit  être, selon sa vocation, et comme le voulait les Napoléon ou le Général De Gaulle, un modèle et un guide quant à la condition des Hommes.